Lutte contre l’exclusion: une de nos grandes causes ces prochaines années
février 15, 2014 dans A vos côtés, Pour le 12e par Catherine Baratti-Elbaz
Je me suis rendue au début du mois de février avec Pénélope Komitès dans quatre structures essentielles de la lutte contre l’exclusion du 12e : le Samu Social, le Centre d’Hébergement d’Urgence temporaire de la Caserne de Reuilly géré par le Centre d’Action Sociale Protestant (CASP), la halte femmes, lieu d’Accueil de jour qui répond à l’urgence et aux besoins des femmes en situation de très grande exclusion sociale adossée à une auberge sociale, gérées par l’association Aurore. Puis nous avons visité les bains douches de la rue de Charenton et la Bagagerie.
Lors du débat organisé par Emmaüs Défi et Aurore ce 14 février – où seule Mme Kosciusko-Morizet était absente -, Anne Hidalgo l’a affirmé : l’exclusion sera une des grandes causes de la prochaine mandature. En effet, il est primordial de tout mettre en œuvre pour faire reculer l’exclusion. En signant le plan proposé par ces deux acteurs majeurs de la lutte contre l’exclusion, Anne Hidalgo s’est engagée à proposer un logement à une personne qui vit dehors en moins de 48 heures, mettre en place des parcours d’insertion progressifs pour accéder à l’emploi, assurer un suivi santé, faciliter le recrutement des exclus dans les entreprises, expérimenter et passer d’une logique de dépenses à une logique d’investissements.
C’est donc en faisant de la lutte contre l’exclusion une priorité que j’ai rencontré sur le terrain les acteurs qui combattent l’exclusion au quotidien.
Dans le 12e, le SAMU social joue un rôle indispensable. Lors de ma visite, j’ai avancé l’idée portée par Anne Hidalgo à l’échelle de la métropole de la refondation profonde du SAMU social, qui serait copiloté par les collectivités concernées, les différents acteurs publics et associatifs de la métropole, les citoyens et les usagers concernés. La création du Samu Social métropolitain permettrait ainsi des améliorations concrètes dans la prise en charge des sans abri : mutualisation de toutes les places d’accueil disponibles sur la métropole, extension des maraudes au-delà du périphérique, rééquilibrage territorial de l’offre d’hébergement et de logements accessibles aux sans-abri.
De leur côté, les équipes du Centre d’Action Sociale Protestant (CASP) accueillent, hébergent et accompagnent les personnes en situation de grande précarité à Paris et en Ile de France. Dans le 12e, la « Maison dans la Rue », accueil de jour pour hommes rue de Picpus est très bien implantée dans le quartier et le Centre d’hébergement d’urgence temporaire implanté à la Caserne de Reuilly a déjà permis à de nombreuses personnes de se réinsérer avec l’aide des travailleurs sociaux.
Les bains douches de la rue Charenton, qui accueillent plus de 40 000 usagers chaque année, ont évolué vers une vocation sociale et solidaire. Je suis consciente de la nécessité d’améliorer ces équipements pour élargir et compléter les aides aux personnes fragilisées socialement.
La bagagerie, initiée par la commission « Solidarité » du Conseil de quartier Bel Air Sud et financé par l’ensemble des Conseils de quartier du 12eme permet chaque année à plus de 100 personnes de bénéficier d’un casier pour y ranger ses affaires et certains ont déjà retrouvé un toit et/ou un emploi.
Elue Maire du 12e je m’engage à soutenir ces associations comme toutes celles qui œuvrent au quotidien contre l’exclusion.