La résidence Marie-Thérèse Eyquem ©Pierre-Clément Julien

La résidence sociale Marie-Thérèse Eyquem, située près du croisement Reuilly- Diderot dans le 12^e arrondissement, a ouvert ses portes le 2 janvier 2013.

Construit dans les années 1850, ce bâtiment qui appartenait alors à l’Hôpital National de Saint-Maurice, a permis de reloger les familles maliennes qui campaient sur l’esplanade du Château de Vincennes en 1993. Alors que l’immeuble se dégrade fortement au fil des années, la Ville de Paris sollicite en 2005 Adoma, premier opérateur de logement social en Île-de-France, pour transformer le site en 23 logements locatifs sociaux. Après 18 mois de travaux, la Résidence Sociale « Marie-Thérèse Eyquem » a ouvert ses portes.

Cette résidence sociale constitue un dispositif majeur de lutte contre l’exclusion. En plus d’offrir des logements accessibles aux personnes dont la situation socio-économique n’en permet pas l’accès direct, elle constitue un outil d’insertion auprès des salariés démarrant leur parcours professionnel, en proposant des logements transitoires. Il s’agit d’une dynamique particulièrement intéressante dans le sens où elle intègre un projet social global défini avec les partenaires permettant la réflexion des personnes accueillies sur leur insertion et leur accession à un logement pérenne.

Ainsi, la résidence sociale « Marie-Thérèse Eyquem » gérée par une équipe locale qui assure quotidiennement la maintenance et l’animation de la résidence, offre 36 logements entièrement meublés et équipés permettant d’accueillir 62 personnes.

Je suis fière de cette belle réalisation qui confirme la volonté de la collectivité parisienne de répondre au phénomène de l’exclusion en favorisant l’insertion par le logement. Paris doit aussi être une ville bienveillante.