« Malgré l’avis consultatif défavorable de la commission d’enquête publique, la piétonisation des berges de Seine rive droite doit se faire !

Le projet de piétonisation des berges de Seine a fait l’objet d’une enquête publique dont le rapport est consultable par le public en Mairie du 12^e depuis ce matin, lundi 22 août.

Je tiens à souligner que ce projet, que j’ai soutenu, a suscité un débat intense à l’échelle parisienne, métropolitaine comme francilienne. Avec près de 300 contributions écrites, venues d’un public large et diversifié, bien au-delà des 4 arrondissements dans lesquels les registres étaient à disposition du public, cette enquête a bien plus mobilisé que d’autres projets de cette envergure.

Je suis fière que notre projet, pensé comme réversible, de poursuite de l’aménagement des berges de Seine ait permis ce débat politique sur nos actions pour lutter contre la pollution de l’air, améliorer la mobilité des métropolitains ou encore soutenir l’attractivité de Paris.

A l’occasion de ces échanges, y compris en amont de l’enquête publique lors de la longue phase d’élaboration du projet avec les Parisiens et les élus du Grand Paris, nous avons porté une vision moderne de notre ville capitale. Alors qu’il est désormais établi que la pollution atmosphérique réduit de 2 ans l’espérance de vie des habitants de la métropole, la Maire de Paris, Anne HIDALGO a rappelé que l’amélioration de la qualité de l’air est une préoccupation majeure pour une majorité de Franciliens. Cette ambition s’est heurtée à beaucoup de conservatisme et une instrumentalisation politique indigne des enjeux de santé publique et d’attractivité du Grand Paris.

Comme Maire du 12^e arrondissement, je souhaite que soit réalisé le projet de continuité piétonne et cyclable le long de la Seine, entre la Tour Eiffel et Bastille, vers le Bois de Vincennes.

Comme élue de Paris et de la Métropole je reste convaincue de l’urgence d’agir contre la pollution de l’air par la limitation de la circulation des véhicules, et notamment les plus polluants. Partout dans le monde, comme dans les grandes villes de France, la diminution de la place de la voiture en ville est enclenchée avec succès. Partout elle est plébiscitée par tous car elle s’accompagne entre autre d’une nouvelle dynamique économique et d’une amélioration de la qualité de vie, comme le reconnaissent par exemple HAROPA Ports et la CCIP sur la rive gauche parisienne.

La majorité des habitants de notre métropole n’ont pas de voiture et leurs besoins en termes de mobilité ne sont pas satisfaits correctement aujourd’hui. Plutôt que de faire preuve d’immobilisme, agissons ensemble pour une mobilité durable du plus grand nombre. Cela ne passe certainement pas par une augmentation du Pass Navigo mais plutôt par la poursuite des investissements ambitieux de la Région Ile-de-France et du STIF auquel Paris contribue très largement, ou encore par le développement d’un réseau cyclable métropolitain, comme par des mesures d’accompagnement pour les professionnels dans le cadre de leurs activités.

Je déplore que le rapport remis ce jour ne fasse aucune proposition permettant de faire évoluer la voie Georges POMPIDOU et les quais rive droite, du statut « d’autoroute urbaine traversante » du passé vers un espace apaisé, y compris dans le 12^e arrondissement.

Je me félicite de la décision d’Anne HIDALGO de poursuivre ce projet, dans le fidèle respect de notre ambition pour Paris et sa métropole. Je m’engage à ses côtés à y parvenir. Nous le devons à Paris et à nos enfants. »