Enfin un avenir pour la caserne de Reuilly !
septembre 20, 2013 dans A la une, Pour le 12e par admin
La reconversion de la caserne de Reuilly est emblématique des projets que je veux accompagner dans la prochaine mandature. Elle illustre parfaitement les réussites de la politique ambitieuse de la Ville de Paris pour le logement.
La caserne de Reuilly, en plein cœur de l’arrondissement, représente un espace de 2 hectares qui a été progressivement délaissé par les services du Ministère de la Défense. Si elle a autrefois abrité différentes unités de l’armée de terre, elle s’est peu à peu vidée de la plupart des services qu’elle abritait et représente aujourd’hui un réservoir important en termes d’aménagement et d’urbanisme. En cela, ce site représente une formidable opportunité pour décloisonner une partie du 12e alors que Paris est confrontée à une forte pression foncière et à une demande croissante en termes de logements et d’équipements publics.
Dès 2003, la municipalité parisienne, relayée localement par la mobilisation des élus de la majorité municipale du 12e, a demandé en vain à l’État de céder cette emprise à un juste prix pour y réaliser des logements, des commerces, une crèche, des espaces verts. Grâce au changement de majorité en 2012, l’Etat et la Mairie de Paris sont enfin parvenus à un accord. Le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault s’est par ailleurs rendu lui-même sur le site de la Caserne de Reuilly témoigner de sa volonté que ce terrain soit vendu à la Ville de Paris.
L’accord permet à la Mairie de racheter la caserne afin d’y créer des logements – dont 50 % de logement sociaux -, mais aussi une crèche, des commerces et un jardin public, tout en préservant ce patrimoine unique dans Paris. C’est en permettant de relancer la production de logements par la construction que le nombre d’habitants dans Paris a progressé : cette augmentation est nouvelle et régulière depuis 2001, avec un gain de 120.000 habitants dans la capitale, dont des jeunes et des familles. L’ouverture sur le quartier de cette emprise par la disparition des murs d’enceinte, l’accueil de nouveaux habitants et commerces ouverts sur la rue, contribuera à n’en pas douter à recréer du lien entre le boulevard Diderot et la rue du faubourg Saint-Antoine.
Devant ces ambitions nouvelles permises par un réel volontarisme politique sur le plan local et national, je suis très fière de cette promesse tenue et entend accompagner cette reconversion du mieux possible pour faire face à des enjeux majeurs tels que la mixité sociale et la crise du logement que traverse notamment la classe moyenne.